DE L'AFRIQUE VERS LE MONDE REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO CLOTURE DU COLLOQUE SUR LE PARTENARIAT FEMME ET HOMME POUR UNE EGLISE COMMUNION FAMILIALE Kinshasa, le 5 février 2001 - (D.I.A.) - Ce 28 janvier 2001 dans l'église Saint-Joseph de Kinshasa/Matonge s'est déroulée la cérémonie de clôture du colloque organisé par l'Institut supérieur de sciences religieuses (ISSR-Kinshasa) et la commission diocésaine des intellectuels de la capitale. Ce colloque qui s'est ouvert le 28 janvier 2001 a connu plusieurs exposés fort enrichissants suivis des débats et des ateliers. La participation des "mamans catholiques " a été fort remarquée le vendredi 26 janvier 2001, intervenant parfois en langue locale lingala . Plusieurs orateurs sont venus de l'étranger. M. Marco Moerschbacher (Allemagne) a présenté la conférence intitulée " Canon 517 § 2 : rédaction et différentes interprétations ". Le couple canadien Micheline et Pierre a livré son expérience sur le sujet " Le partenariat Femme et Homme dans le couple ". Le père jésuite Ludwing Bertsch a, dans une de ses conférences, abordé le sujet " Vers un renouveau de la pastorale : partenariat femme et homme face au défi de la mondialisation ". De nombreux orateurs, au niveau local, ont présenté leurs exposés au cours de ce colloque. Parmi ceux-ci figurent la sœur Josée Ngalula sur " Le féminin et le masculin en Dieu ", l'abbé Nyeme Tese sur " Le partenariat entre les chrétiennes et les chrétiens au regard de l'ecclésiologie " et madame Mukwayanzo Mpundu sur " L'expérience du RAF et de son ouvrage sur le Gender " Ce colloque a été marqué par l'exposition des œuvres d'art produites par le Cecart, dirigé par l'abbé Mudiji Malamba ainsi que par celle des produits proposés par les épouses des étudiants de l'ISSR. Le samedi 7 janvier 2001, la modératrice du jour, la sœur Ngalula, professeur à l'ISSR, a présenté les résolutions et recommandations du colloque avant la lecture du rapport général par monsieur Claude Buse, chargée des questions académiques à l'ISSR. Mgr Bulamatari a prononcé le mot de clôture à l'issue de cette rencontre. Les participants ont résolu d'assurer la diffusion des conclusions de ses assises en instruisant à ce sujet les personnes qui n'ont pas suivi ces travaux et en mettant en pratique les enseignements reçus. Ayant pris conscience du partenariat homme et femme dans l'Eglise, ils ont aussi résolu d'être des modèles pour les autres dans ce domaine. Une forte sensibilisation à tous les niveaux ou dans tous les milieux de la vie a été prise comme résolution afin que ce partenariat devienne une réalité et que les réflexions des participants ne demeurent pas lettre morte. Ils ont résolu de mener également une sensibilisation active afin qu'à l'occasion de leurs prochains colloques la participation soit plus active. Le colloque a recommandé aux autorités de l'Eglise locale d'élargir l'application du canon 917 §2 (CIC 1983) en confiant un plus grand nombre de paroisses à des bakambi (responsables laïcs) en collaboration avec des prêtres modérateurs et en instaurant aussi des femmes en tant que bakambi. Dans le cadre du partenariat femme et homme, il a été demandé aux évêques d'augmenter le nombre de femmes étudiantes à l'ISSR pour que la chrétienne laïque puisse avoir sa place et opéré sur terrain. Il a été suggéré à la Conférence épiscopale nationale du Congo d'adopter une pastorale concrète pour la formation de la femme. Selon ces mêmes recommandations sont à multiplier les sessions de formation pour les femmes afin de les amener à assumer leurs responsabilités. Dans le processus éducatif que soit évitée dès le bas âge la séparation de deux sexes, en cherchant à promouvoir les mêmes tâches entre filles et garçons en dehors des fonctions naturelles spécifiques à chacun. Que soit envisagée la sensibilisation de l'homme pour l'amener à accepter, bon gré mal gré, que la femme demeure son égal, dans tous les aspects de la vie. Que le système éducatif qui consacre cette discrimination entre l'homme et la femme laisse la place à une éducation centrée sur le dialogue, l'entraide, la vie exemplaire faisant des parents les modèles de leurs enfants. L'Eglise, symbole de communion, d'union et de fraternité, est invitée à devenir le lieu de réalisation de l'harmonie qui doit caractériser la relation entre l'homme et la femme, créés à l'image de Dieu, Père, un et trine. Il y a lieu d'envisager l'approfondissement du Gender dans la formation du couple, tel que cela est le cas pour ce qui est des agents pastoraux formés à l'ISSR. Quant aux communautés ecclésiales vivantes de base elles sont appelées à devenir un lieu où les jeunes seront initiés à une manière d'être des chrétiens en tenant compte de la culture africaine. Cette initiation constitue également une forme nouvelle et moderne de cette éducation qui était autrefois dispensée dans les villages. Au colloque il a été plus particulièrement recommandé de présenter les actes des présentes assises dans un document à mettre à la disposition du public. Une traduction des actes dans les langues nationales congolaises est aussi recommandée en vue d'une large diffusion. Les autorités de l'ISSR, déjà soucieuses de l'intégration de la femme dans leurs activités, ont été encouragées à davantage orienter leurs efforts dans ce même sens.(D.I.A) KENYA PREMIERES JOURNEES THEOLOGIQUES A HEKIMA COLLEGE : "THEOLOGIE ET SCIENCES RELIGIEUSES" Nairobi, le 5 février 2001 - (D.I.A.)- Pour inaugurer le nouveau millénaire, Hekima college, Jesuit school of theology, basé à Nairobi, a organisé ses premières journées théologiques du 17 au 19 janvier 2001. Celles-ci ont porté sur le thème de " Théologie et sciences religieuses". Les trois journées d'études, de réflexions et de discussions s'étaient articulées respectivement sur les sous-thèmes suivants : " La validité de la théologie comme discipline académique en Afrique", " La pertinence de la théologie dans le contexte africain", " Les défis des temps présents". Dans la leçon inaugurale intitulée "Théologie et sciences religieuses", le recteur de l'institution académique jésuite, le père Eugène Goussikindey, sj, a axé sa réflexion sur le sens et la portée de la théologie comme discipline et comme méthode d'approche. La spécificité de la théologie par rapport aux sciences religieuses a été également abordée par le père Goussikindey, sj. Lors de la première journée, M. Mugambi, professeur à Nairobi university, a parlé de la "Contribution de la théologie à la question de la pauvreté et de la justice sociale". La première intervention de la seconde journée a été celle de Mme Philomena Mwaura, assistante et candidate au doctorat à Kenyatta university. Celle-ci a abordé la question de "La théologie dans les Eglises africaines instituées". La seconde conférence a été donnée par la sœur Anne Nasimiyu, professeur à Kenyatta university. Son intervention a porté sur "La contribution de la théologie à la promotion des femmes en Afrique".Durant la dernière journée, M. Waruta, professeur à Nairobi university, a traité de "La théologie et la question du tribalisme". M. Waruta a présenté une analyse des concepts "tribus", "tribalisme", "ethnicité". L'intervenant a également relevé les enjeux de ces trois concepts. Cette conférence a été suivie par celle du père Shorter, missionnaire d'Afrique et recteur à Tangaza college. "La théologie et la question de nouveaux mouvements religieux" a été le sujet abordé par le père Shorter. La naissance, l'émergence, la stratégie, la théologie de nouveaux mouvements religieux ont constitué des points traités lors de cette conférence. Le religieux missionnaire d'Afrique a aussi parlé de la conception de l'Eglise, de l'emploi des Ecritures, de l'insistance sur la prédication et sur l'Esprit-Saint dans ces mouvements religieux. Hekima collège est un institut de théologie appartenant aux provinces jésuites d'Afrique. Cette institution académique a vu le jour en 1985. Depuis 1994, Hekima college vise à répondre à l'appel du Synode africain contenu dans l'exhortation post-synodale, Ecclesia in Africa. C'est pourquoi dans ses programmes, cet institut de théologie accorde une attention spéciale à l'Afrique. Les questions liées à l'œcuménisme, au dialogue interreligieux, au problème de l'athéisme et de l'indifférence religieuse, de la pauvreté et de l'injustice ne sont pas en reste. (De notre correspondant à Nairobi le père Bienvenu Mayemba, sj) BENIN NOTRE-DAME DE LA PAIX AU SEUIL DU TROISIEME MILLENAIRE : PELERINAGE NATIONAL JUBILAIRE Cotonou, le 5 février 2001 - (D.I.A.) - La grotte Arigbo de Dassa- Zoumè a accueilli en cette même période de la fin de l'année 2000, Année jubilaire, le pèlerinage national de l'Eglise qui est au Bénin. Les religieuses, les religieux et les fidèles ont constitué une foule moins dense cette fois en raison du report de ce pèlerinage pour le faire coïncider avec l'inauguration du sanctuaire de Notre-Dame de la Paix. Le thème de ce pèlerinage a cette fois été libellé ainsi : Notre-Dame de la Paix au seuil du troisième millénaire. La messe jubilaire de cet pèlerinage a été concélébrée par l'ensemble des évêques du Bénin auxquels s'était joint le cardinal de curie Gantin. (D.I.A.)