DE L'AFRIQUE VERS LE MONDE REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO CARITAS-DEVELOPPEMENT CONGO ORGANISE SON ATELIER EN CETTE MI-FEVRIER ?2001 Kinshasa, le 14 février 2001 - (D.I.A.) - La commission épiscopale Caritas-Développement organise à Kinshasa en cette mi-février 2001 l'atelier que supervise son secrétariat national. Cette rencontre est destinée à définir les rôles de la structure nationale, à préciser les attributions de chaque service et les activités selon le poste ou la fonction. L'atelier a lieu du 13 au 15 février 2001. Cet atelier s'attèle aussi à mettre en place une première structure fonctionnelle du secrétariat national. Le cadre de ces travaux est le centre catholique Nganda. Le facilitateur de l'atelier est l'abbé Pierre Cibambo Ntakobanjira . Le prêtre fait partie du service Afrique de la Caritas internationalis. La séance inaugurale a été marquée par deux allocutions. L' abbé Jean Muela, secrétaire de la commission épiscopale Caritas-développement, a résumé les enjeux de la rencontre en ces termes : "Nous n'aurons pas d'excuse de clôturer notre atelier sans mettre à nu les maux qui rongent notre organisation et proposer de manière professionnelle une ligne de conduite beaucoup plus conséquente". L'abbé Urbain Kabunga, secrétaire général de la conférence épiscopale du Congo-Kinshasa, a souligné que celle-ci est consciente de ses responsabilités devant le peuple et que chaque évêque se retrouve chaque jour interpellé par les conditions de vie fort précaires et détériorées de l'ensemble de la population. Les délégués de certaines structures diocésaines des œuvres sociales et caritatives de développement accessibles et disponibles ont été invités à participer aux travaux de l'atelier. Les représentants des partenaires du Nord, ceux des ONG de la place et un staff réduit de Caritas-Développement en République Démocratique ont été conviés à ces assises. Une vingtaine de participants sont en définitive invités à prendre part à cet atelier de Caritas-Développement à Kinshasa. Les objectifs spécifiques de ces assises sont nombreux. Celles-ci ont à récapituler et à fixer les idées sur la vision générale de la commission épiscopale Caritas-Développement, conformément aux orientations de l'épiscopat de 1993 et aux recommandations contenues dans les rapports annuels des sessions ordinaires des évêques. Elles ont aussi à capitaliser les différents contacts amorcés par Caritas- Développement avec ses partenaires diocésains, nationaux et étrangers. A propos des rôles assignés, l'atelier a la tâche de les définir dans le cadre de l'organisation Caritas-Développement Congo, structure nationale, et ce en termes concrets et réalisables. La rencontre voit comment préciser l'utilité de cette organisation et sa position vis-à- vis de tous les diocèses (47) du Congo/Kinshasa. Elle entend définir les attributions de chacun des services techniques de Caritas- Développement : service de promotion de la solidarité et de partage (Caritas/Congo), service promotion de la santé et service promotion du développement. Il s'agit également de définir les activités de Caritas-Développement Congo par service, en ayant toujours à l'esprit le souci de la complémentarité de l'action et la division de travail pour éviter de créer de nouvelles structures. Il s'agit enfin de déterminer le profil des animateurs et responsables ainsi définis, de proposer un organigramme opérationnel pratique, simple et léger et de budgétiser les différentes activités. Il sied de rappeler que la structure Caritas-Développement Congo a travaillé depuis quelques années sans être opérationnelle et efficace vis-à-vis de ses partenaires diocésains et ceux du Nord. La situation de la guerre actuelle imposée au pays a accentué cette inefficacité. Au lendemain de la plénière de juillet 2000, la présidence de la commission assurée par Mgr Louis Nzala, évêque de Popokabaka, a entrepris le processus de redynamisation de Caritas- Développement Congo. Le plan de la relance des activités initié par cette dernière structure a conçu son approche en procédant à l'auto-évaluation comme première phase. La deuxième phase a consisté dans des contacts de sensibilisation avec les partenaires. La troisième phase était consacrée à ces derniers dont les attentes devaient être mises en lumière. La commission a dépêché une mission auprès des partenaires, afin de renouer les contacts et d'examiner les possibilités susceptibles de relancer le partenariat. Les partenaires ont apprécié les efforts fournis par la commission et promis de s'investir dans son action. (D.I.A.) EMISSIONS BIBLIQUES CATHOLIQUES POUR LUTTER CONTRE LA LECTURE FONDAMENTALISTE DE LA PAROLE DE DIEU Kinshasa, le 14 février 2001 - (D.I.A.) - Depuis 5 ans, la Société du Verbe Divin assure par le canal de Verbum Bible des émissions bibliques à la radio Elikya. Les religieux de cette congrégation avaient pris conscience de l'importance des médias pour une évangélisation à grande échelle. Ces émissions visent à combattre la montée de la lecture fondamentaliste de la parole de Dieu. Faisant le bilan de cette activité, le bulletin d'information des Emissions bibliques Verbum Bible dans son édition de février 2001 observe une augmentation de nombre des auditeurs, toutes confessions confondues. " A ce jour, les Emissions Bibliques -Verbum Bible, rapporte le feuillet, ont pu réaliser plus de 700 enregistrements qui ont été diffusés à la Radio Elikya, Radio catholique de Kinshasa". L'audience va au-delà de la capitale congolaise. " Plusieurs autres Radios diocésaines du pays collaborent et diffusent ces émissions". Elles sont écoutées même en France. Les échanges ont eu lieu avec la Maison de la Parole de Dieu et la Radio Fidélité en France. (D.I.A.) SIERRA LEONE MGR GIORGIO BIGUZZI LANCE UN APPEL EN FAVEUR DE LA SIERRA LEONE Freetown, le 14 février 2001- (D.I.A.)- Mgr Giorgio Biguzzi, évêque de Makeni (Sierra Leone), a récemment demandé, rapporte l'agence missionnaire catholique Misna, à la communauté internationale de ne pas rester passive sur le cas sierra leonais et de trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard. Ce prélat œuvre depuis longtemps dans ce pays déchiré par la guerre civile en faveur des droits de l'homme. Environ 300.000 Libériens et Sierra leonais se sont réfugiés en Guinée. Depuis un certain temps, ces réfugiés vivent dans des conditions difficiles à cause des combats opposant l'armée gouvernementale guinéenne aux bandes des rebelles venues des pays voisins, à savoir la Sierra Leone et le Libéria. Selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), la situation au Sud du Guinée est très grave. La création d'un couloir humanitaire permettant l'évacuation des déplacés, estime le Hcr, est indispensable. Un missionnaire combonien avait la semaine passée lancé un appel en faveur des réfugiés qui désiraient retourner dans leur pays. (D.I.A.) SOUDAN LE SECOURS CATHOLIQUE FRANÇAIS DENONCE LES EXACTIONS DU GOUVERNEMENT DE KARTHOUM Karthoum, le 14 février 2001 - (D.I.A.) - En moins d'une année, environ 700.000 personnes, pour la plupart, résidant au Sud du Soudan ont été chassées de leurs habitations, rapporte l'agence catholique belge CIP dans son édition du 12 février 2001. Cette nouvelle a été livrée à Paris, le 9 février par M. Michel Roy, du Secours catholique (Caritas). Les réfugiés dont la majorité est constituée des chrétiens ont trouvé asile au nord du pays. Dans cette partie on compte 4 millions de personnes venues du Sud. Dans cette contrée du Soudan, les chrétiens vivent dans des conditions difficiles. Les réfugiés chrétiens ne reçoivent pas la même aide que les déplacés musulmans, a indiqué M. Roy. Pour des raisons économiques, le gouvernement de Khartoum procède au déplacement de la population du Sud du Soudan. Les compagnies pétrolières y exploitent de l'or noir. Grâce à cette exploitation, observe le responsable du Secours catholique français, le gouvernement soudanais peut "retrouver une place au sein de la communauté internationale" et gagner de l'argent frais. Dans un message publié par l'agence catholique DIA dans son édition du 29 janvier 2001, les missionnaires comboniens avaient dénoncé la "lutte pour le pouvoir, les affaires et la cupidité." "Beaucoup de personnes, ont déclaré les religieux, sans cœur tirent profit de cette situation et s'enrichissent aux dépens des pauvres." "Les intérêts internationaux ont à cœur l'exploitation des ressources soudanaises, et non le bien-être du peuple soudanais", ont déploré les missionnaires. Dans leur message, les religieux ont également dénoncé l'attitude des Ong et des Eglises "qui prolongent la lutte à travers l'aide de secours qui soutient inconsciemment aussi les factions en conflit". (D.I.A.)