DE L'AFRIQUE VERS LE MONDE REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO FILMS SUR EUCHARISTIE, EXPOSITION DE LIVRES ET OBJETS DE CULTE A LA XXIIe SEMAINE THEOLOGIQUE DE KINSHASA Kinshasa, le 21 mars 2001 - (D.I.A.) - La XXIIe semaine théologique de Kinshasa du 28 au 31 mars 2001 sur le thème " L 'Eucharistie dans l'Eglise-Famille en Afrique à l'aube du troisième millénaire " a prévu à la chapelle du séminaire universitaire la célébration de l'eucharistie, l'adoration du Saint Sacrement et la projection d'un film sur l'Eucharistie. La semaine a également prévu, pendant que les travaux vont se dérouler aux Facultés catholiques de Kinshasa les avant et les après-midi, des moments de méditation, l'exposition de livres et d'objets de culte. Cette exposition sera organisée par le Centre eucharistique des Sœurs du divin Maître et les visites ne pourront être effectuées qu'aux heures où les participants aux travaux de la semaine prendront leur pause .Les célébrations eucharistiques ont été programmées au matin, avant le début des séances. L'adoration aura lieu à treize heures, au même moment que la projection du film sur l'Eucharistie. Le thème de "L'Eucharistie dans l'Eglise-Famille en Afrique à l'aube du troisième millénaire " sera approfondi par une dizaine de conférences. La conférence inaugurale sera présentée par Mgr Edouard Kisonga, évêque auxiliaire de Kinshasa. Celle-ci portera le titre ci-après : " L'inculturation de l'eucharistie dans l'Eglise-Famille ". Les travaux en atelier débuteront dès le jeudi 29 mars 2001. Le premier atelier, rappelle-t-on, est axé sur 'Eucharistie et cultures africaines'. Le deuxième est consacré à 'Eucharistie et société'. Le troisième a trait à 'Eucharistie et Eglise'.(D.I.A.) BURUNDI LA GUERRE N'APPORTE JAMAIS LA PAIX, DECLARENT LES EVEQUES CATHOLIQUES Bujumbura, le 21 mars 2001 - (D.I.A.)- "Sachons-le : la guerre n'apporte jamais la paix. Dans une guerre civile, la victoire par les armes ne met pas fin à la guerre, car elle resurgit fatalement plus tard ", déclare la Conférence des évêques catholiques du Burundi dans un message adressé aux responsables politiques et à tous les concitoyens burundais. Cette déclaration intitulée " Non à la guerre, oui à la paix" datée du 9 mars 2001 a été diffusée par l'agence catholique Anb-bia. Depuis sept ans, les Burundais expérimentent "une violence aux multiples visages : la violence par les armes, par les paroles diffamatoires et diabolisantes, par l'exclusion." A cause ce déchaînement de violence, " des milliers de vies humaines sont exterminées, les biens sont pillés, les injustices sont exaltées, la violence est érigée en système". Pour les prélats, la racine de ce mal réside dans la recherche des intérêts individuels." C'est cela, reconnaissent les évêques, qui bloquent les possibilités de la paix véritable. De nombreux groupes antagonistes veulent contrôler le pays. Et, mû par sa propre idéologie, chaque groupe ne privilégie que ses intérêts au lieu de mettre en avant le bien commun.". Les prélats dénoncent la politique du ventre, obstacle à toutes les initiatives pouvant conduire à la restauration du tissu social, à la convivence ethnique et à la vraie solidarité. Les évêques sont conscients que "le remède à cette situation est entre les mains des Burundais". C'est pourquoi ils les invitent, plus spécialement chaque responsable politique, à œuvrer pour la paix dans la ligne de l'Accord d'Arusha. Les prélats exhortent les politiciens à avoir à cœur la mission de servir le peuple dans le partage du pouvoir. Dans une lettre adressée au président Nelson Mandela, médiateur dans le processus de paix au Burundi, les évêques lui demandent "d'accélérer en priorité l'avènement du cessez-le-feu. A la communauté internationale et, plus particulièrement, aux pays de la sous-région, la Conférence épiscopale burundaise les invitent à stimuler avec vigueur le gouvernement du Burundi et les groupes rebelles burundais au courage du dialogue, unique voie pour aboutir à la paix. - Même son de cloche du côté de la ligue de droits de l'homme "Iteka" Dans une lettre ouverte, la ligue de droits de l'homme "Iteka" affirme que "les Burundais attendent de la période de transition qu'elle imprime une nouvelle dynamique au processus de paix en apportant enfin des réponses concrètes et efficaces aux questions primordiales : la cessation rapide des violences armées, le redressement urgent de l'économie du pays et des conditions de vie sociales de la population, l'œuvre de réconciliation par la vérité et la justice transitionnelle". Cette lettre est adressée au président de la République, au président de l'assemblée nationale, aux candidats à la présidence et à la vice-présidence de la République pendant la période de transition, aux présidents des partis politiques et aux représentants des mouvements FNL (Front national de libération) et FDD ( Force de défense de la démocratie). Pour cette Ong , l'évolution du processus de paix au Burundi dépend en grande partie de leur aptitude à s' accorder sur le respect des principes et des règles élémentaires d'un " projet de survie " du Burundi. C'est forte de cette conviction que la ligue a entrepris de rédiger cette déclaration. Combattant le tribalisme, la ligue Iteka invite ceux qui aspirent à la conduite des affaires de l'Etat durant la période de la transition à se préoccuper d'abord de gagner la confiance du peuple et pas uniquement celle de ceux de leur ethnie. La ligue s'engage à mener tous les contacts et les initiatives concrètes nécessaires pour faire dominer la logique du dialogue sur celle de la guerre et pour promouvoir plus d'esprit de compromis chez les parties en conflit. Egalement, l'Ong œuvre et continuera à œuvrer en faveur d'une plus grande prise en compte des intérêts de la population burundaise et d'une plus grande participation de celle-ci dans la question des orientations du processus de paix.(D.I.A.) CAMEROUN ACAT/LITTORAL DRESSE LE BILAN DES EXECUTIONS DU COMMANDEMENT OPERATIONNEL ENTRE FEVRIER 2000 ET FEVRIER 2001 : PLUS DE 1000 MORTS Douala, le 21 mars 2001 - (D.I.A.)- Selon l'Action chrétienne pour l'abolition de la torture, section Littoral au Cameroun, les exécutions arbitraires et extra-judiciaires du Commandement opérationnel (CO) durant la période de février 2000 à février 2001 auraient ôté la vie à plus de 1.000 personnes. Il s'agit là d'une estimation minimale compte tenu de la fréquence quotidienne, des modes et des lieux d'exécution. L'ACAT/Littoral, au cours de ses enquêtes, et grâce, tantôt au témoignage des rares rescapés de ces exactions, tantôt avec l'aide des familles des disparus, tantôt des révélations des services de sécurité, a pu constituer une liste ( plus de 100 noms) , non - exhaustive, des morts ou disparus, victimes du Commandement opérationnel pendant les douze derniers mois. Face à cette situation, et à défaut d'une réaction du gouvernement camerounais établissant les responsabilités et punissant les auteurs de ces crimes, l'organisation en appelle à l'ONU, à la commission des droits de l'homme de l'OUA et aux organisations internationales des droits de l'homme pour envoyer d'urgence au Cameroun une commission d'enquête internationale aux fins de faire le point sur les faits et d'amener l'Etat camerounais à rendre justice aux victimes.(D.I.A.)