ACTUALITES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO CHANGEMENT AU SEIN DU CABINET DU CHEF DE L'ETAT ET DES SERVICES DE LA PRESIDENCE Kinshasa, le 14 mars 2001 - (D.I.A.)- Après le changement intervenu dans le haut commandement de l'armée et dans les services de sécurité, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), le général- major Joseph Kabila a signé trois décrets. Ceux-ci ont porté sur les nominations des membre du cabinet du chef de l'Etat ( décret n° 016/2001), de l' aide de camp du président de la République ( décret n° 017/2001) et du directeur de l'aviation présidentielle et de la logistique (décret n°018/2001). A l'issue de la signature de ces trois décrets, sont nommé aux postes suivants : M. Théophile Bemba Fundu, directeur du cabinet, Me Evariste Boshab Mbudj, directeur de cabinet adjoint et secrétaire du gouvernement, M. Emmanuel Adrupiako, directeur financier, M. Lambert Kaboyi, directeur de presse présidentielle, M. Mukela Lwanga, conseiller économique et de développement, M. Vangu Mambueni, conseiller politique et diplomatique, Me Kos'isaka Nkombe, conseiller juridique, colonel Moya Dongo, aide de camp du chef de l'Etat, et M. Charles Bushiriri Deschryver, directeur de l'aviation présidentielle et de la logistique. Ce même jour, le chef de l'Etat a rencontré la classe politique et la société civile congolaise. Certains partis politiques dont l'UDPS, le PALU, le FONUS, le MPR ont répondu négativement à l'invitation du président de la République. (D.I.A.) DES INSTITUTIONS SCIENTIFIQUES VEULENT ENRAYER LE SUICIDE HEMATOLOGIQUE Kinshasa, le 14 mars 2001 - (D.I.A.) - Le Club globule rouge, une Ong scientifique à l'œuvre à Kinshasa, vient de réaliser une importante réunion scientifique autour du thème "Pathologies auto-immunes et problèmes liés aux transfusions" et ce en collaboration avec le Centre médical Monkole, le Centre de formation et d'appui sanitaire (CEFA) et l'Institut national de recherches bio-médicales (INRB). Nombre d'experts du monde médical, principalement des médecins, des biologistes et des praticiens hospitaliers, réunis en cette occasion ont procédé à l'analyse du fait que certains malades sont continuellement transfusés. Ces derniers détruisent eux-mêmes leur propre sang ou celui qu'ils reçoivent. Plusieurs transfusés rechutent subitement et deviennent anémiques. Dans le débat, les experts ont décrit ce phénomène comme un suicide hématologique du patient. Pour y faire face, ils ont décidé de résoudre le grand problème lié aux groupes sanguins. La recherche des anti-corps irréguliers est une démarche exigée. Au cours de ces assises, les experts ont examiné divers cas se présentant en République Démocratique du Congo (R.D.C.). Dans cette optique, le Dr Tshilolo du Centre Monkole, un des orateurs, a explicité les études réalisées il y a un an au Katanga sur 150 Congolais souffrant de l'anémie SS. D'emblée il a constaté que les transfusions étaient opérées précocement . Quatre-vingt pour cent des transfusés dans cette étude sont des enfants de l'âge de deux ans. Aucune analyse préalable n'est effectuée, a-t-il déploré, ajoutant qu'il en était de même pour le dépistage. Les efforts de sécurité doivent reprendre, a-t-il affirmé, avant de réclamer la constitution de banques de sang dans les régions. Dr Mwema de l'INRB a parlé dans le même sens en proposant comme solution aux pathologies anti-immunes de recourir aux médicaments à base de corticoïde. Techniquement, a-t- il précisé, le malade doit être transfusé par le concentré phenotypé qui contient des globules rouges ressemblant exactement à ses globules . Gaspard Beaume, hôte du Centre médical Monkole mais invité comme pharmacien-biologiste, praticien-hospitalier des hôpitaux d'Annecy en France, a présenté le schéma scientifique de la problématique de la transfusion sanguine en début de rencontre. En contradiction avec l'image de guerre et d'insécurité qu'offre la RDC, ce pharmacien français a apprécié le calme et la compétence des experts congolais dans leurs tâches. Ceux-ci ne cherchent que l'appui extérieur pour aller de l'avant, a-t-il déclaré. (D.I.A) L'ECONOMIE CONGOLAISE SUIVANT LES CHIFFRES LIVRES PAR LE JOURNAL LA BOURSE (N° 198, 7-13 MARS 2001) Kinshasa, le 14 mars 2001 - (D.I.A.) - L'hebdomadaire d'informations et d'analyses économiques La Bourse, proche du gouvernement et faisant partie du même groupe que le quotidien 'L'avenir', indique dans son édition de la semaine du 7 au 13 mars 2001 que le budget 2000 de la République Démocratique du Congo est fixé à 24.936.060.000 CDF. Le BIP (à prix courants) en 1999 est de 5,78 milliards de dollars américains. Le PIB/habitant est de 114,9 dollars américains (US). La population congolaise évaluée à 50,4 millions d'habitants connaît un taux de croissance de 3,4 %. Le SMIG n'existe pas. L'indice de prix (décembre 2000) se situe à 13.002.350. Avec un taux de change de 187 pour un dollar US, le taux d'intérêt bancaire à court terme se chiffre à 4,5 % et à moyen terme à 4,5 % toujours. Au 1er septembre 2000 la balance commerciale s'agissant de l'exportation donne 484,10 millions de dollars US, et 294,780 millions de dollars US pour l'importation. La dette extérieure étant de 12,8 milliards de dollars US, la masse monétaire en décembre 2000 a représenté 24,79 milliards de CDF et les avoirs extérieurs nets 21,46 milliards de CDF à propos du mois d'octobre 2000. L'Institut des recherches économiques et sociales a annoncé qu'en février 2001 l'inflation a connu une baisse de 49 %. Il faut, apprend-on, compter six mois pour la reprise de la coopération entre le Congo-Kinshasa et le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Le pari que la Banque centrale du Congo entend relever est cette fois de ramener ce taux à 20 %. La Belgique a exprimé sa compassion aux malheurs qui frappent le Congo/Kinshasa en accordant une aide de 94 millions de francs belges, en faveur des sinistrés congolais. Le nouveau projet de code minier congolais a été du reste qualifié de " plan précis " par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. (D.I.A.) TELEPHONIE CELLULAIRE : EXPLOIT DE COMCELL ET EFFETS NEGATIFS DES PORTABLES Kinshasa, le 14 mars 2001 - (D.I.A.) - Vers fin février 2001 le secteur du portable ou du téléphone cellulaire au Congo/Kinshasa a réalisé une belle prouesse. Les sociétés Sait, Telecom et CWN-GSM ont réussi à réaliser leur interconnexion. La cérémonie a été riche en couleurs à cette occasion au salon Lubumbashi du Grand Hôtel de Kinshasa. Comcell deviendra dans les jours à venir le réseau le plus interconnecté du pays. Celui-ci n'a pas apuré ses dettes à l'échéance du 14 janvier 2001 pour ce qui est des redevances dues à l'Intelsat par le gouvernement. Le partenaire MSL, maison-mère de Celtel Congo en Belgique, payera en compensation ce que la République Démocratique du Congo doit à Uscal. Les portables sont à la mode à Kinshasa, ville où les dernières acquisitions dans le domaine de la téléphonie cellulaire ne font qu'entrer en masse de façon très considérable. Les habitants de la première ville de la République Démocratique du Congo réalisent-ils les conséquences négatives de ces portables pour leur organisme ? Selon M. Bopenda Bo-Nkumu- Lonyangela, secrétaire général honoraire à la Santé publique, la téléphonie portable recourt aux ondes magnétiques qui transportent la communication d'un correspondant à l'autre centrale jouant le rôle de relais. Si l'appel part de l'est et la réception se fait à l'ouest, les ondes magnétiques, estime M. Bopenda Bo-Nkumu-Lonyangela, traversent le cerveau de la personne qui reçoit la communication par l'oreille droite pendant qu'elle regarde vers le sud. Le passage répété des ondes magnétiques à travers le cerveau irrite les neurones cérébraux, pour finir un jour par les altérer. Ce phénomène est comparable à celui que provoquent les rayons Roentgen après une exposition répétée de l'organisme, explique le secrétaire général honoraire à la Santé publique, qui ajoute qu'il est connu en médecine que dans le corps humain les cellules nerveuses, surtout celles du cerveau, sont parmi celles qui ne se reconstituent pas complètement ou alors très difficilement. Leur altération peut indiquer soit une simple irritabilité, soit une tumeur bénigne ou maligne. M Bopenda Bo-Nkumu-Lonyangela est d'avis que le meilleur et le plus gratuit conseil que les sociétés intéressées peuvent livrer à leur clientèle est celui d'acheter des appareils munis d'une antenne pliable de 40 cm au minimum. Ainsi lorsque l'embout de l'antenne dépasse la chevelure pendant que l'appareil est placé à l'oreille, les ondes magnétiques sont captées au-dessus de la tête pour pénétrer dans le module d'écoute sans traverser le cerveau. (D.I.A.)